Ecrit/Léon au grand coeur

Publié le par Manu Caillaud

Comédie musicale

Le début en résumé :

Léon est un simplet au grand cœur . Il ne rêve que de trouver une petite amie. Il vit avec sa sœur Louise. Leur père, Germain, a disparu lors d’un voyage à l’étranger et donc ils vivent tous les deux. Valery est leur amie et aime Carlos, un dragueur sans limite. Léon se balade sans cesse avec sa guitare sur le dos et drague tous les jupons qui passent. C’est là ses seules occupations jusqu’à ce qu’il parte à la recherche de son père à Paris.

Extrait

Acte I Scène 4 :

Léon : Et puis maintenant que vous allez vous marier, comment je fais, moi pour vous montrer ma guitare ?

Gisèle : Ah ! c’est ça que tu voulais me montrer ? ta guitare ! Ah Léon tu me feras toujours rire !

Léon : Moi, je le connais maintenant, Monsieur George. Je l’ai vu à l’usine.

Gisèle : Ouiii.. C’est un homme bien, tu as vu ? Il est le patron de la société, tu sais, c’est quelqu’un d’important, tu comprends.. Il faut que je sois à la hauteur.. Je vais devenir moi aussi une figure importante du village, il faudra m’appeler « Madame Georges », après, mon petit Léon. Plus question de « Gisèle », tu comprends ?

Léon (au public): ce que je comprends, c’est que, vu le lascar, elle est pas encore mariée, la Gisèle !.. Avant même qu’ils soient installés dans leur maison, elle pourra ouvrir son dernier cadeau de mariage ! De belles et grandes cornes toutes neuves !!

George Milton : si tous les cocus http://www.deezer.com/fr/track/2415554

Paroles :

1. Si tous les canons du monde
S'mettaient à tirer,
Ça f'rait beaucoup d'bruit !
Si tous les volcans qui grondent
Venaient à s'réveiller
Ça f'rait beaucoup d'bruit !
Mais il est encore
Un bruit beaucoup plus fort

{Refrain:}
Si tous les cocus
Avaient des clochettes
Des clochettes au dessus
Au dessus d'la tête
Ça f'rait tant d'chahut
Qu'on n's'entendrait plus.

Gisèle : Qu’est-ce que tu sifflotes, mon brave Léon ?

Léon : Rien, rien, j’pensais à vot’ cadeau d’noces ! Mais, au fait, je pensais, le curé, i’va être jaloux, non ?

Gisèle : Monsieur le curé ? mais qu’est-ce que tu sous-entends ? Petit coquin…

Léon : vous allez devoir vous partager alors ?

Gisèle : Me partager ? mais comment ça ?

Léon : ben i’va être jaloux le curé que vous alliez faire le ménage chez quelqu’un d’autre que lui ?

Gisèle : Ah, tu veux parler de mon travail au presbytère ?

Léon : Dites, Melle Gisèle, j’ai une question à vous d’mander.. Vous travaillez bien avec le bon dieu ?

Gisèle (rigole) : Heu plutôt avec un de ses bras droits.

Léon : Il a plusieurs bras le bon dieu ? Comme en Inde ?

etc

Publié dans Ecrits

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